Papier d'Armenie
Le papier d’Arménie s’utilise en brûlant une lamelle détachable, préalablement pliée en accordéon, et déposée sur un support résistant à la chaleur. Le papier ne doit pas s’enflammer, mais rester incandescent. C'est un désodorisant naturel, sans gaz propulseur. C’est également un antimites, et son parfum est assez fort pour couvrir les odeurs de cuisine (notamment de friture), de fumée de cigarette, ou d’animaux
Une épicerie de quartier gourmande & raisonnée
Une équipe chaleureuse & à votre écoute
Une initiative locale & engagée
Une expérience (& un paiement) en toute sécurité
Le papier d’Arménie est un papier parfumé à la résine de benjoin du Laos très utilisé comme parfum d’intérieur ou parfum d’ambiance. Il est présenté sous forme d'un carnet de trente-six lamelles prédécoupées que l’on plie en accordéon sur un support résistant à la chaleur. Le papier ne s’enflamme pas mais reste incandescent. Une odeur de benjoin et de vanille se dégage purifiant et assainissant l’air.
Le benjoin est une résine issue d’un arbre, le styrax qui pousse en Extrême-Orient. On attend que l’arbre fasse 15 cm de diamètre pour extraire sa résine en faisant des entailles dans son écorce. Six mois après, le benjoin brut est récolté sous forme de larmes. La résine obtenue contient 25% d’acide benzoïque, d’où ses propriétés antiseptiques. Sachant que l’on peut récolter 1 à 3 kg de benjoin par an.
Le benjoin est réputé depuis l’Antiquité pour ses propriétés antiseptiques, cicatrisantes et expectorantes. On utilise le baume de benjoin en application externe pour traiter l’asthme, la toux et les enrouements. Mais aussi pour apaiser les personnes tendues.
C’est à Montrouge près de Paris que l’atelier de fabrication du papier d’Arménie est situé. Ce papier est toujours produit d’une manière artisanale ce qui nécessite un délai total de 6 mois.